17 janvier 2006
LE CHAT
De sa fourrure blonde et brune Sort un parfum si doux,
qu'un soir J'en fus embaumé, pour l'avoir caressée une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu ; Il juge, il préside, il inspire Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu.
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime Tirés comme par un aimant Se retournant docilement
Et que je regarde en moi-même, Je le vois avec étonnement Le feu de ses prunelle pâles Clairs fanaux, vivantes opales, Qui me contemplent fixement
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